Margot PASNIK

Chargée de récolement au Musée de l’Armée

Au cours des années de première et de terminale, le choix d’une classe préparatoire littéraire n’est pas des plus évidents. Nous avons à l’esprit des idées un peu préconçues, dictées par le modèle très compétitif des CPGE parisiennes et sommes peu informés des établissements souhaitant fournir un niveau d’excellence similaire dans une ambiance bienveillante et solidaire.

Mon témoignage

La CPGE littéraire du lycée Léon Blum est de celle-ci. Je l’ai intégrée en 2015 et y ai vécu deux années très riches, en hypokhâgne puis en khâgne, en suivant l’option Histoire des Arts dispensée par Monsieur Lours. Sous-admissible à l’ENS Lyon, j’ai intégré l’Ecole du Louvre en 2017, directement en troisième année par le biais de la Banque d’Epreuves Littéraires. Aujourd’hui dans la vie professionnelle et diplômée de Master 2 de l’Ecole du Louvre, je reviens toujours avec grand plaisir sur mes souvenirs de prépa.

Je suis tout d’abord frappée par l’atmosphère d’émulation intellectuelle qui a parcouru ces deux années, nourrie par des cours de grande qualité mais également au contact de mes camarades de promotion.

La classe préparatoire m’a fourni un cadre stable pour approfondir mes connaissances dans des disciplines à peine effleurées au lycée, à l’exemple de la philosophie ou de l’Histoire des Arts.

Encadrée par les professeurs et au travers d’échanges quotidiens, j’ai pu développer un plaisir certain pour la recherche dans les sciences humaines et sociales. C’est ainsi que j’ai pu prendre conscience de mon affinité pour les métiers du patrimoine, domaine vers lequel je ne me serais peut-être pas orientée sans le concours de la spécialisation Histoire des Arts.

L’enseignement diachronique procuré en hypokhâgne et le programme fixé par les ENS en khâgne m’ont préparé pour intégrer l’Ecole du Louvre. Une carrière en conservation du patrimoine s’est donc offerte à moi à travers une porte quelque peu méconnue. Elle s’avère d’autant plus riche que je l’appréhende grandie par un enseignement diversifié.

Quatre ans plus tard...

Quatre ans après avoir passé le concours de l’ENS je suis très reconnaissante d’avoir pu suivre ce parcours d’excellence dans un cadre serein, mes souvenirs en sont colorés et heureux et je peux dire avec certitude que je regarde en arrière avec nostalgie… ! 

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